Rudyard Kipling
05 Août 2023

Le câble à toron, the cable-tow

The Cable-tow, ou le câble à torons.

Un article proposé par le frère Patrick Buffe de Meridian 4106, Londres.

 

Nous poursuivons aujourd’hui l’étude de mots figurant dans le texte anglais du rituel Émulation, mais qui sont totalement sortis de l’usage et incompris par la majorité des locuteurs anglophones contemporains. En outre, certains de ces mots n’appartiennent qu’au vocabulaire maçonnique et sont totalement vides de sens en dehors des Loges.

Il en va ainsi du mot « cable-tow » qui, en outre, et par la suite d’une traduction fautive a totalement disparu de nos rituels en français, remplacé par une banale corde autour du cou, ou, pire, par une périphrase. Or ce terme est l’objet, ailleurs, d’un flot d’études et de discussions, montrant qu’il est un des symboles centraux de nos cérémonies.

1) Au plan historique le mot « cable-tow » apparaît pour la première fois sous la forme de « cable-rope » dans le MS Sloan (c.1700) ; Ce mot est seulement « rope » dans le MS Dumfries n°4 (1710) et « cable » dans le MS Trinity college de 1711 ; Prichard dans « Masonry dissected » donne « cable-rope » dans la première édition de 1730, puis « tow-line » dans une édition ultérieure. Anderson, dans une réplique à Prichard, a écrit « A defense of free-masonry » et utilise aussi « tow-line.».Enfin, on trouve « cable-tow » dans « Three Distincts Knocks » de 1760, forme qui ne changera plus dans les textes plus récents.

Le « cable-tow » apparaît en deux occasions dans le rituel :

- Communications des secrets au candidat :

-« .. there was likewise this cable-tow, with a running noose about your neck.... »

-« .. il y avait aussi ce cable-tow avec un nœud coulant a votre cou.. »

- Obligation du troisième grade :

 « obey all lawfull signs, and summonses, sent to me by a M.Ms’ lodge, if within the length of my cable-tow. »

Soit, littéralement : « Obéir à tous les signes réguliers et aux convocations (summons = convocations et non appels) qui me seront envoyés par une loge de M.M. s’ils sont dans la limite de la longueur de mon cable-tow ».

Nous sommes donc en présence de deux câbles d’usage différent. Peut-il s’agir du même câble puisque l’un ne doit mesurer que quelques centimètres et l’autre à tout le moins quelques kilomètres ? Que l’un appartient au premier degré et l’autre au troisième ? Nous verrons, par la suite, que si leur dimension matérielle est fortement différente, en fait leur valeur symbolique est très voisine.

Envisageons tout d’abord la « corde autour du cou ».

 Zimmermann, cité, dans A.Q.C. 111-1998, a annoté de sa main un exemplaire de « Jakin et Boaz » datant de 1722 et donne cette indication :

« The cable-tow of an apprentice is fitfteen Enches (inches), that is from ye (the) tip of ye tong (tongue) to ye senter (center) of ye hart (heart)».

« Le cable-tow d’un apprenti est (..mesure)  quinze pouces (38,1 cm), c’est à dire de la pointe de la langue jusqu’au centre du cœur ».

On trouve cela, par ailleurs, dans le MS Trinity College (1711), qui précise :

« 

Q- : Quelle distance y a-t-il du câble à l'ancre ?

R- : Autant que de la langue au cœur.

 »

Dans le Manuscrit Sloan (c.1700), on trouve une formulation un peu différente :

«

Q- : Quelle est la longueur du câble de votre loge ?

R- : Autant qu'il y a du repli de mon foie (sic) à la racine de ma langue.

 »

Cette formulation énigmatique liant le cœur à la langue s’éclaire à l’étude de la première section de la première lecture Émulation :

« 

-Comme Maçons comment espérons- nous obtenir ces secrets ?

- Par l’aide d’une clef.

- Cette clé est-elle suspendue ou gît-elle ?

- Elle est suspendue.

- Pourquoi est-elle de préférence suspendue ?

- Elle doit toujours être suspendue pour la défense d’un F. et ne jamais rester inactive à son préjudice.

- Comment est-elle suspendue ?

- Par le fil de la vie, dans le passage entre le guttural et le pectoral.

- Pourquoi est-elle si étroitement unie avec le cœur ?

- Etant un indice de l’esprit, elle ne doit prononcer que ce que le cœur commande fidèlement.

- C’est une curieuse clef, de quel métal est-elle faite ?

- Elle n’est pas en métal, c’est la langue de la bonne renommée.

 »

Il y aurait là matière à un livre. Cette clé c’est le souffle (Ruah Elohim de la Genèse), le verbe (λόγος, logos) et l’esprit (spiritus ou pneuma). Elle est suspendue entre la gorge (Guttural : S. d’App.) et le cœur (Pectoral : S de F.). Cette clé est par ailleurs l’objet de spéculations symboliques intéressantes mais trop longues pour être insérées ici.

Admettons donc quinze pouces de longueur pour cette corde, ce qui n’a guère d’importance, l’essentiel étant qu’elle ne traîne par par terre, au risquer d’entraver le candidat lors de ses per ambulations !

Dans les études symboliques anglo-saxonnes ce câble est constamment considéré sous deux aspects :

- Celui de l’humble posture, voire de la soumission.

Ainsi dans le manuscrit Dumfries de 1710, le dialogue suivant, s’adressant au nouveau venu :

« 

Q - Comment avez-vous été introduit ?

R- D'une façon humiliante, avec une corde autour du cou.

« 

On se rappellera ici l’histoire des bourgeois de Calais.

- Mais aussi celui de l’engagement du candidat auprès de ses futurs Frères.

En Inde et en Égypte, dans la plupart des Mystères anciens dont les descriptions et développement nous sont parvenus, la corde est souvent associée aux processus initiatiques. Cela se retrouve également dans des univers aussi différents que celui des Druides Celtes et des Indiens pré- colombiens.  Nous allons voir plus loin le contenu symbolique de cette corde de soumission et d’engagement, car il s’agit bien ici d’un engagement irréfragable, librement consenti (la défense d’un F.) et la corde est là pour le rappeler, rendant « Toute tentative de fuite également fatale ».

Ceci est à prendre au sens allégorique, c’est en fait le sens moral qui doit retenir le candidat. Le candidat est donc ici contraint, mais dans l'un des moments de l'initiation les plus impressionnants, le câble est retiré, car le Fère, par son obligation, prise à l’autel sur le VLS, devient lié par une attache plus forte que n'importe quel câble physique. Ce qui était auparavant une contrainte physique extérieure est devenu une contrainte morale intérieure. C'est-à-dire que la force est remplacée par l'amour, l'autorité extérieure par l'obligation intérieure et c'est la garantie du secret et la base de la fraternité.

Le fait de considérer ce câble comme un lien entre les Frères tire sa source, dans la littérature Anglo-saxonne, de deux références bibliques :

- I Rois 20 :31-33) Le roi de Syrie Ben-Hadad a été vaincu par Achab, roi d’Israël :

« 

31- Les serviteur de Ben-Hadad lui dirent : voici, nous avons appris que les rois de la maison d'Israël sont des rois miséricordieux ; Nous allons mettre des sacs sur nos reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d’Israël : peut-être qu'il te laissera la vie.

32- Ils se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du roi d'Israël. Ils dirent : ton serviteur Ben-Hadad a dit : Laisse-moi la vie ! Achab répondit : Est-il encore vivant ? Il est mon Frère.

33- Ces hommes tirèrent de là un bon augure, et ils se hâtèrent de le prendre au mot et de dire : Ben-Hadad est ton Frère ! Et il dit : Allez, amenez-le. Ben-Hadad vint vers lui, et Achab le fit monter sur son char.

 »

Ainsi Ben-Hadad eut la vie sauve et scella une nouvelle alliance avec Achab.

Pourquoi ces serviteurs portaient-ils des cordes sur la tête ? On peut, en extrapolant le texte hébreu, compte tenu des incertitudes de traduction, lire : « Ils mirent des sacs (tabliers) autour de leurs reins et des cordes autour de leur tête (cou) ».

Ces cordes symbolisent, probablement, une promesse quelconque d’assistance entre les deux rois, que les serviteurs de Ben-Hadad souhaitaient rappeler le roi d'Israël. Le câble est donc également, ici, le symbole visible d'un vœu par lequel un homme a promis sa vie ou s'est engagé à sauver la vie d'un autre homme au risque de la sienne. On notera que dans le texte Hébreu le mot utilisé pour « cordes » est « Khabel » !

Deuxième référence biblique : Osée, 11 : 04 : L’Éternel guide les Hébreux hors d’Égypte et dit :

« Je les tirai avec des liens d'humanité, avec des cordages d'amour, je fus pour eux comme celui qui aurait relâché le joug près de leur bouche. »

Remarquons que nos Frères du REAA parlent de « lacs d’amour ».

Ceci, joint à cela, montre que le câble de l’apprenti le lie aussi bien à ses Frères qu’avec Dieu.

Il convient alors d’approfondir la nature de ce cordage à la lumière des symboles.

Ainsi, nous allons voir que « a cable-tow » n’est pas une corde lisse mais un câble à torons (même racine que tow, « tark » en indo-européen, d’où torquere en latin, tou en saxon, tordre en français). C’est celui que le compagnon utilise pour hisser à une certaine hauteur de lourdes charges afin de les fixer sur leurs bases au moyen de la louve et d’un système de poulies (P.T. du premier grade).

Il est inutile de souligner plus avant ce que chacun sait, un câble à torons est beaucoup plus solide à diamètre égal qu’un câble lisse. La corporation des « Faissieres de cordes » est répertoriée dès le XIIIe siècle dans le Livre des métiers d’Etienne Boileau [1]. C’est donc une corde bien connue des maçons de métier qui l’utilisent sur leurs chantiers.

La composition de ce câble et sa nature ne doivent rien au hasard. Ce dernier est fait, généralement, de fibres naturelles végétales, (sisal, chanvre, coton etc..). En tressant entre elles ces fibres naturelles, on obtient un « fil de caret ». En tordant ensemble dans le sens horaire trois de ces fils de caret, on obtient un toron. Trois torons assemblés par commettage anti horaire forment une aussière et avec trois aussières on obtient un grelin. Trois grelins commis donnent un câble. [2] Ainsi les cordiers œuvrent par trois. On a beaucoup discuté de la « règle de trois » en F.M. et on a donné à ces mots de nombreuses significations dont la suivante : dans la septième section de la première lecture Émulation, on lit :

« 

- À quel grade de la Maçonnerie avez-vous été reçu ?

- À celui d’Apprenti.

- Combien de temps un Apprenti devrait-il servir son Maître ?

- Sept ans est le temps stipulé, mais moins suffiront s’il est trouvé qualifié pour l’avancement.

- Comment devrait-il le servir ?

- Avec liberté ferveur et zèle.

-  Excellentes qualités ; Quels sont leurs emblèmes ?

- La craie, le charbon de bois et l’argile.

 »

On retrouve ici un passage bien connu du rituel, au moins en terre Anglo-saxonne qui est « Freedom, fervency and zeal » …

(Liberté, ferveur et zèle) et qui sont les trois obligations de l’apprenti vis à vis du Maître Maçon. Trois vertus symbolisées par trois matières, les fameux « Three C » soient : « chalk, charcoal and clay » c'est-à-dire craie, charbon (de bois) et argile. On peut imaginer que ces trois vertus constituent autant de fils de caret qui, commis par trois, forment un câble à torons qui, entourant le cou du candidat, lui rappellent ses devoirs. C’est ce que va nous montrer une brève étude linguistique du « cable-tow ».

Rappelons pour commencer que cette expression, «cable-tow» est totalement inconnue en anglais courant et appartient seulement au vocabulaire Maçonnique. Ensuite que le mot « tow» du rituel n’a aucun rapport avec le verbe contemporain « to tow », en français : remorquer et son équivalent désuet «touer» qui a la même signification [3].

De même pour le mot « tug » tirer, remorquer qui vient, lui, du Old english  « togian ».

Le mot « tow » de notre rituel dérive de l’ancien saxon « tou » qui veut dire tordu et de « towlic » tressé en tournant. [4 et 5]. Ainsi « a cable-tow » n’est pas une corde lisse mais un câble à torons (même racine que tow, cf. supra).

Si l’Oxford english dictionnary donne bien « tow-line » ou « tow-rope » pour remorque, on n’y trouve pas « cable-tow ». Ainsi [3] dans l’expression : « cable-tow » toute idée d’un câble destiné à tirer doit être exclue.

L’étymologie du mot câble, quant à elle paraît beaucoup plus simple.  Câble vient du bas latin capulum : corde ou câble (du latin capere, saisir, prendre) qui a donné chable, cheable, chaable en ancien français au XIIe siècle et cable, kable en picard. La forme normando-picarde, majoritaire dans le vocabulaire maritime a définitivement évincé le francien chable au XVIII e siècle.

A l’issue de l’examen de tout cela il serait heureux de remplacer l’expression « corde autour du cou » par : « Câble à torons autour du cou » pour serrer de plus près le mot anglais.

 4) Envisageons maintenant le « cable-tow » figurant dans l’obligation du troisième degré dont on rappelle les termes :

«..Obéir à tous les signes réguliers et aux convocations qui me seront envoyés par une loge de M.M. s’ils sont dans la limite de la longueur de mon cable-tow.. ”.

4-1 Signalons, tout d’abord que l’on ne doit pas confondre, ce qui est malheureusement souvent le cas, le « cable-tow » de cette obligation avec le « cable’s-lenght » des pénalités du premier grade, qui signifie une longueur de câble. Ainsi :

« The full penalty was that of having the throat cut away, the tongue torn off by the root (singular) and buried in the sand (singular) of the sea, at low water mark, or a cable’s length from the shore, where the tide regularly ebb and flow twice in 24 hours ».

La vraie traduction donnerait à peu près ceci :

 « La pénalité complète était d’avoir la gorge tranchée, la langue arrachée par la racine (au singulier) et enfouie dans le sable (singulier) de la mer, à la laisse de basse mer, ou à une encablure du rivage, là où la marée produit régulièrement le flot et le jusant, deux fois par 24 heures ».

A « cable’s lenght » est une mesure parfaitement codifiée dans le vocabulaire maritime anglais. Ainsi l’Oxford E.D. donne :

 

Le fathom est une mesure anglaise représentant l’envergure des bras, elle correspond en français à la brasse et vaut 1/1000è du mille nautique soit 1,852 m. 100 fathoms=a cable’s lenght= 1 /10è du mille nautique soit 185,2m.

En français cette mesure est bien une encablure. Il y a donc une totale différence entre a « cable-tow » et « a cable’s lenght » qui ne doivent pas être confondus, d’autant que leur symbolisme, qui sera envisagé dans un autre travail, est totalement différent. En outre, si l’on peut enfouir une langue à 185 m du rivage, on imagine mal de ne se rendre à une convocation de sa loge que si l’on en est aussi proche !

4-2 Une particularité, c’est le cas de le dire, affecte ce « cable-tow » du Maître maçon. Si l’on lit bien la phrase il ne s’agit pas de « a cable-tow » quelconque mais de « my cable-tow ». Mon Cable-tow. Ce câble est donc personnel, et représentatif de l'individu. Ainsi, la longueur de chacun de nos câbles peut varier en fonction de chacun de nos engagements personnels, des maladies, des obligations professionnelles ou des problèmes de transport.

Rappelons qu’au moyen-âge une des obligations les plus importantes des Compagnons était d’assister aux réunions périodiques de leur atelier et aux fêtes annuelles. Les compilateurs de notre rituel étaient des hommes qui ont vu que ce n'est qu'en assistant aux réunions de notre loge que nous, en tant que Maîtres maçons, pouvons être instruits dans l'enseignement spirituel et symbolique de notre art royal, entraînant une meilleure connaissance du plan divin et de la fraternité universelle de l'homme.

Ceci est illustré par les vertus qui caractérisent un M.M., a savoir, la vraie foi, l’assistance charitable et l’amour fraternel (Truth, relief and brotherly love).  Nous constaterons ainsi, que bien que nos devoirs et obligations aient augmenté, ce qui était autrefois un lien matériel n'a plus de longueur ou de distance et disparaît dans la récompense satisfaisante de la proximité fraternelle.

N’ayant pas toujours mesuré la signification symbolique de ce câble, de nombreux travaux ont tenté de prendre cette injonction au pied de la lettre et de fixer la longueur de ce câble.

Selon les auteurs cela va de 3 à 50 milles ! La dimension de ce câble est, en fait, subjective et personnelle.

Sa longueur et sa force sont mesurées par la capacité du Maître à remplir pleinement ses obligations envers Dieu, envers lui-même et envers ses semblables et reflète à la fois ses capacités et son caractère.

Pour chaque Maître maçon, la longueur fictive de son cable-tow va jusqu'où ses principes moraux et ses conditions matérielles le permettront. De cette distance, chaque personne doit être son propre et seul juge.

Nous voyons donc que, autant au premier degré qu’au troisième, la corde à torons est le signe de l’engagement de la vie d'un homme envers le GADLU et envers ses Frères scellé par un serment solennel qui en fait un Maçon.

Dans la littérature maçonnique en langue anglaise ce câble est le symbole du lien mystique « the mystic tie, bien connu) que la maçonnerie tisse et fait tourner entre les Frères.

Pour conclure, cette brève étude nous fait voir l’intérêt qu’il y a de serrer de près le texte anglais de notre rituel et de ne pas se contenter de traductions approximatives, même consacrées par l’usage. Ce travail est loin, bien loin, d’avoir épuisé le sujet du « cable-tow » mais il aura atteint son but s’il a pu retenir l’attention de certains d’entre vous.

 

avec l'aimable autorisation du W.B. Patrick C. BUFFE, Meridian 4106-UGLE, London, UK. 2020.

 

Références bibliographiques :

[1] Livre des métiers d’Etienne Boileau :   https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110190t.image

[2] Glossary of the Craft & Holy Arch Rituals of Freemasonry :  A .C. F. Jackson. Edited  by Ian Allen Publishing (2008) / ISBN 10 : 0853183066 ISBN 13 : 9780853183068

[3] Pierre Boitard, « De la fabrication des grelins et des câbles » in Nouveau manuel du cordier: contenant l'histoire et la culture de toutes les plantes textiles, les diverses méthodes de rouissage et d'extraction de la filasse, la fabrication de toutes sortes de cordes..., chap. VI, Librairie Encyclopédique de Roret, 1839, p. 238-254

[4] J. Bosworth et T. Toller : Anglo-Saxon dictionary : http://bosworth.ff.cuni.cz/

[5] J. Clark-Hall : A concise Anglo-Saxon dictionary : :https://www.ling.upenn.edu/~kurisuto/germanic/oe_clarkhall_about.html

Pour en savoir plus :

- Grande Loge du district de Columbia https://freemasonry.bcy.ca/symbolism/cable_tow.html

- Truthlurker : http://truthlurker.over-blog.com/article-cable-tow-38003114.htmlR

- Masonic dictionary :   http://www.masonicdictionary.com/cabletow.html

- Mackey’s encyclopedia : http://www.phoenixmasonry.org/mackeys_encyclopedia/